mardi 3 août 2010

Maudits

C'est bon on commence à 7 mètres.

Pardon? 6?? Ah oui 6 mètres. On commence à six mètres.


Cette entrée en matière est à l'image de notre façon de procèder habituelle : une blague de merde, de la rigolade et au final beaucoup d'oisiveté. Ben voilà.
Ce matin, installation batterie, et positionnement des micros. Premier coup dur : Amaury a encore perdu une vie à "Super Micro à Ruban 64". En effet le cher Monsieur avait déjà grillé quelques cartes en renvoyant plusieurs fois l'engin à réparer. Nous, ce sont des clopes qu'on est allé grillé.

Petites courses de confort, sandwich sur le pouce et on y retourne.
Une fois la batterie fin prête à être démolie par les biscotos de Big Bert, c'est à la mise en place des tempo et des prises témoins d'occuper nos esprits. Manque de pot, nos (mes..) tempos calculés sont tellement peu précis qu'Amaury nous propose de trouver les tempos exacts en faisant les prises témoins.

C'était alors parti pour jouer à trois (la batterie avec les deux guitares témoins). Premier morceau, premier coup de grosse caisse suivi de deux coups de toms. Ya un truc qui cloche.
La pression monte, aucun de nous trois est dans le clic, on était alors persuadés que le clic était mauvais. On trouva finalement en la très pédagogue personne d'Amaury Sauvé une patience et une finesse incroyables. En 5 minutes, on s'est chacun pris 17 claques dans la tarte, remettant en question les bases les plus profondément ancrées en nous, sans oublier de finir par la petite pichenette assassine, comme pour s'assurer qu'on avait bien compris. Ouais, Amaury charrie aussi : "Les gars (parlant à Jonathan et moi), vous suivez Bertho qui ESSAIE de suivre le clic"

Il nous reste demain matin pour faire les tempos et les prises témoins des deux derniers morceaux qu'il nous reste. Tout en sachant que ces deux morceaux là constituent les deux tiers du cd.

On se reconforte, il faut manger gras. Oh tiens, une carbo.

Apres le dîner, on s'improvise un debriefing post prod à trois, et comme d'hab on refait le monde comme des connards. C'est bon, on a enfin compris comment c'est de vivre, une lucidité nouvelle nous est apparue comme par enchantement, on comprend ce que c'est d'être conscient.

....

Bon je vous explique : on a causé, causé causé, appuyé sur les points importants à changer, on a remis sur la table notre investissement dans ce qu'on fait, on a pris des décisions, en gros, putain de coup de motiv tellement on avait honte.

Tu parles.

C'est toujours pareil, pendant une semaine c'est l'euphorie dans nos têtes, on s'imagine en tournée mondiale de 3 ans, mais on se souvient très rapidement qu'on a une partie en cours et qu'il y a encore et toujours des Pokémon à attraper.

Merde les nazes. Xavier (le bassiste qui aime ses copains) n'arrive que demain, entre 10 et 11h. Sans compter qu'il doit avoir fini ses prises le lendemain soir.


Voilà. Notre enregistrement faussement préparé, c'est un peu comme si on allait au cinoche et qu'on s'endormait devant le film, ça fait cher la sieste. Ben là ça fait cher l'enregistrement de répétition.

Roh la mauvaise foi...

Nan mais c'est pour rire, t'inquiète tsais quoi.

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